Une forteresse. Des murailles. Des remparts. Littéralement.
En 1150, du temps des Almohades, l’ancienne ville était protégée par ces mêmes murs. La ville tient d’ailleurs son nom de cela, en arabe, ribat signifie forteresse. Ce n’est que plus tard que fut construite la grande mosquée que l’on appelle Darih ضريح .
Quoi qu’il en soit, à présent lorsque l’on passe l’une des magnifiques portes de la vieille ville, on y découvre un marché gorgé de monde et de toutes sortes de produits locaux, qu’ils soient frais, consommables, portables, ou simple luxure (les lustres sont à se damner).
Impossible de faire un pas sans trouver chaussure à son pieds (au sens propre comme au figuré) ou de ne pas se laisser tenter par un petit souvenir fait main, le cuir et le bois étant travaillés à la main et le savoir-faire transmis de génération en génération. C’est ce que j’aime dans cette ville, un mélange de modernité et de semblant d’antan. On se rend au centre-ville en tram, on va à la fête foraine en djellaba, on se prend un Burger King sur la route après avoir mangé une figue de barbarie (le fruit du cactus, oui, il fait des fruits) avec toujours l’océan en arrière-plan, entourés d’eau et de vagues.
C’est peut-être ça le bonheur, apprécier les choses simples de la vie.